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Débit spécifique (HU) : Différence entre versions

De Wikibardig
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Débit rapporté à l'unité de surface ; les débits spécifiques s'expriment en mètres cubes par seconde et par kilomètre carré (m<sup>3</sup> /s /km<sup>2</sup>) ou en litres par seconde et par hectare (L /s /ha).
 
Débit rapporté à l'unité de surface ; les débits spécifiques s'expriment en mètres cubes par seconde et par kilomètre carré (m<sup>3</sup> /s /km<sup>2</sup>) ou en litres par seconde et par hectare (L /s /ha).
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<u>Nota</u> : La dimension du débit spécifique est une hauteur divisée par un temps, il est donc également possible de l'exprimer en mm/h par analogie avec une intensité de pluie (voir [[Pluie nette (HU)| pluie nette]])
  
 
==Différents contextes d'utilisation==
 
==Différents contextes d'utilisation==

Version du 9 juin 2022 à 18:20

Traduction anglaise : Specific discharge

Dernière mise à jour : 09/06/2022

Débit rapporté à l'unité de surface ; les débits spécifiques s'expriment en mètres cubes par seconde et par kilomètre carré (m3 /s /km2) ou en litres par seconde et par hectare (L /s /ha).

Nota : La dimension du débit spécifique est une hauteur divisée par un temps, il est donc également possible de l'exprimer en mm/h par analogie avec une intensité de pluie (voir pluie nette)

Différents contextes d'utilisation

En hydrologie, ce mot est utilisé dans deux précédents contextes :

  • Il s’agit le plus souvent du débit par unité de surface produit par un bassin versant (soit le débit observé, soit le débit correspondant à une période de retour donnée). Les débits spécifiques des bassins versants décroissent en général lorsque la surface du bassin versant augmente (figure 1).
  • En hydrologie urbaine, ce terme débit spécifique est également utilisé pour désigner le débit de fuite d’un ouvrage de stockage, comme un bassin de retenue ou une autre technique alternative, divisé par la surface du bassin versant qui l'alimente. La dimension du débit de fuite spécifique est alors la même que celle de l'intensité moyenne de la pluie sur le bassin versant et il possible de raisonner sur des grandeurs adimensionnelles. Ce principe est en particulier mis en œuvre dans la méthode des pluies ou dans la méthode des volumes.


Figure 1 : Débits spécifiques décennaux en L/s/ha de quelques bassins versants naturels bretons en fonction de la surface du bassin versant en ha ; valeurs ajustées à partir des données de la base Hydro (http://www.hydro.eaufrance.fr/).

Cas particulier de la réglementation

Les réglementations limitant les rejets utilisent également parfois ce concept ("le débit rejeté ne devra pas dépasser x L/s/ha"). Le risque est alors de choisir une valeur trop faible difficilement applicable pour de petites opérations. L’extrapolation de la tendance observée sur la figure montre, malgré le manque de valeurs pour des bassins versants de surface inférieure à 50 ha, montre par exemple qu’il est peu probable que le débit spécifique décennal d’un bassin versant d’une surface inférieure à 10 hectares soit lui-même inférieur à 5 L/s/ha.

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