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RHYTMME (HU) : Différence entre versions

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pour « Risques Hydrométéorologiques en Territoires de Montagnes et MEditerranéens ».
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projet(1),(2) a permis de mettre au point une chaîne d’anticipation
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l’arc méditerranéen.  
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Il a été mené conjointement par IRSTEA et Météo-France
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Développement d'une chaîne d’anticipation de divers risques d’origine hydrométéorologique (crues soudaines ou torrentielles, mouvements de terrain, avalanches, etc.) en zone montagneuse sur l’arc méditerranéen.  
en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec un co-financement dans le cadre du
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contrat de projets État-Région 2007-2013 par les deux porteurs de projet, la
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Région PACA, le Ministère chargé de l’Environnement et l’Union européenne.  
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==Origine et contenu du projet==
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situation opérationnelle (sur les zones alpines mal couvertes par le réseau de
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constitués par les reliefs) 3 radars de nouvelle génération, « en bande
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Le projet a été mené conjointement par IRSTEA et Météo-France en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec un cofinancement dans le cadre du contrat de projets État-Région 2007-2013 par les deux porteurs de projet, la Région PACA, le Ministère chargé de l’Environnement et l’Union européenne.
de longueur d’onde de 3 cm et de portée plus faible (de 30‑60 km),  
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Le projet a consisté tout d’abord à déployer et à tester en situation opérationnelle (sur les zones alpines mal couvertes par le réseau de radars hydrométéorologiques [[ARAMIS (HU)|ARAMIS]], du fait notamment des écrans constitués par les reliefs) 3 radars de nouvelle génération, « en bande X » dont les caractéristiques sont les suivantes :
mais plus compacts (antenne de 1,5 m de diamètre), donc
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* de longueur d’onde de 3 cm et de portée plus faible (de 30‑60 km),
d’installation moins contraignante et moins onéreuse,  
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* plus compacts (antenne de 1,5 m de diamètre), donc d’installation moins contraignante et moins onéreuse,  
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* plus discriminants sur les types de précipitations (pluie, neige ou grêle que les radars « en bande C ou S », constituant exclusivement jusqu’alors le réseau ARAMIS de Météo-France.
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Il a utilisé les évaluations de précipitations faites avec ces nouveaux radars, ainsi qu’avec celui qui avait été installé par le CNRS depuis 2009 au mont Vial (Alpes maritimes), et ceux du réseau ARAMIS d’alors sur la zone concernée, complétés par des pluviomètres au sol. Ces évaluations sont utilisées dans des chaînes de traitement et permettent d’avertir aussi tôt que possible de l’imminence probable de risques naturels d’origine hydrométéorologiques. Pour les crues soudaines ou torrentielles, c’est la méthode [[AIGA (HU)|AIGA]] qui a été mise en œuvre et testée dans ce type de fonctionnement.
  
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Le dispositif a été complété par une plateforme pré-opérationnelle d’avertissement de ces risques.  
et plus discriminants sur les types de précipitations (pluie,
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neige ou grêle que les radars « en bande C ou S », constituant exclusivement
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jusqu’alors le réseau ARAMIS de Météo-France.  
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utilisé les évaluations de précipitations faites avec ces nouveaux radars, ainsi
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qu’avec celui qui avait été installé par le CNRS depuis 2009 au mont Vial
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(Alpes maritimes), et ceux du réseau ARAMIS d’alors sur la zone concernée,
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complétés par des pluviomètres au sol ; utilisées dans des chaînes de
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traitement permettant d’avertir aussi tôt que possible de l’imminence probable
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de risques naturels d’origine hydrométéorologiques. Pour les crues soudaines ou
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torrentielles, c’est la méthode AÏGA qui a été mise en œuvre et
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testée dans ce type de fonctionnement.
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A partir de novembre 2011, un groupe d’expérimentateurs représentatifs de futurs utilisateurs a testé les services cartographiques d’avertissement, mis en ligne sur cette plateforme. Le test a ensuite été élargi, dans le département des Alpes de Haute-Provence, au préfet et à ses services, ainsi qu’aux maires et aux services travaillant pour eux, ainsi qu’aux responsables d’infrastructures (Conseil départemental, notamment) et autres gestionnaires locaux du risque (comme le Service de Restauration des Terrains en Montagne de l’Office National des Forêts).  
dispositif a été complété par une plateforme pré-opérationnelle d’avertissement
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de ces risques.  
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Il a débouché sur le déploiement opérationnel en 2016 de la plate-forme RHYTMME, plateforme Internet de services cartographiques pour le suivi en temps réel des pluies intenses et des aléas associés. Il a contribué à la mise au point du Service [[VIGICRUES FLASH (HU)|VIGICRUES]] FLASH, opérationnel depuis mars 2017 pour plus de 10 000 communes dans toutes les régions de métropole.  
partir de novembre 2011, un groupe d’expérimentateurs représentatifs de futurs
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utilisateurs a testé les services cartographiques d’avertissement, mis en ligne
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sur cette plateforme(3). Le test a ensuite été élargi, dans le
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maires et aux services travaillant pour eux, ainsi qu’aux responsables
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d’infrastructures (Conseil départemental, notamment) et autres gestionnaires
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locaux du risque (comme le Service de Restauration des Terrains en Montagne de
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l’Office National des Forêts).  
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<u>Pour en savoir plus</u> :
plate-forme RHYTMME(4), plateforme Internet de services cartographiques
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* [http://wikhydro.developpement-durable.gouv.fr/index.php/Wikibardig:Surveillance_des_risques_li%C3%A9s_%C3%A0_la_m%C3%A9t%C3%A9o_en_montagne_:_La_plateforme_RHYTMME http://wikhydro.developpement-durable.gouv.fr/index.php/Wikibardig:Surveillance_des_risques_li%C3%A9s_%C3%A0_la_m%C3%A9t%C3%A9o_en_montagne_:_La_plateforme_RHYTMME]
pour le suivi en temps réel des pluies intenses et des aléas associés.  
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Et il a contribué à la mise au point du Service VIGICRUES
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[[Catégorie:Dictionnaire_DEHUA]]
FLASH, opérationnel depuis mars 2017 pour plus de 10 000 communes
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[[Catégorie:Prévision_du_risque_de_crue_et_d'inondation_(HU)]]
dans toutes les régions de métropole.
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Bibiliographie
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(1)    [http://www.irstea.fr www.irstea.fr]  › IRSTEA › Espace
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Presse › Info Medias
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(2)    [https://www.umr-cnrm.fr/spip.php https://www.umr-cnrm.fr/spip.php] - article511
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(3)    [http://www.meteo.fr/cic/meetings/2014/forumradar/pres/pres_11.pdf www.meteo.fr/cic/meetings/2014/forumradar/pres/pres_11.pdf]
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Pour en savoir plus :
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[http://wikhydro.developpement-durable.gouv.fr/index.php/Wikibardig:Surveillance_des_risques_li%C3%A9s_%C3%A0_la_m%C3%A9t%C3%A9o_en_montagne_:_La_plateforme_RHYTMME http://wikhydro.developpement-durable.gouv.fr/index.php/Wikibardig:Surveillance_des_risques_li%C3%A9s_%C3%A0_la_m%C3%A9t%C3%A9o_en_montagne_:_La_plateforme_RHYTMME]
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Version actuelle en date du 29 juin 2020 à 15:43

Dernière mise à jour : 29/6/2020

Sigle pour Risques Hydrométéorologiques en Territoires de Montagnes et MEditerranéens.

Développement d'une chaîne d’anticipation de divers risques d’origine hydrométéorologique (crues soudaines ou torrentielles, mouvements de terrain, avalanches, etc.) en zone montagneuse sur l’arc méditerranéen.

[modifier] Origine et contenu du projet

Le projet a été mené conjointement par IRSTEA et Météo-France en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec un cofinancement dans le cadre du contrat de projets État-Région 2007-2013 par les deux porteurs de projet, la Région PACA, le Ministère chargé de l’Environnement et l’Union européenne.

Le projet a consisté tout d’abord à déployer et à tester en situation opérationnelle (sur les zones alpines mal couvertes par le réseau de radars hydrométéorologiques ARAMIS, du fait notamment des écrans constitués par les reliefs) 3 radars de nouvelle génération, « en bande X » dont les caractéristiques sont les suivantes :

  • de longueur d’onde de 3 cm et de portée plus faible (de 30‑60 km),
  • plus compacts (antenne de 1,5 m de diamètre), donc d’installation moins contraignante et moins onéreuse,
  • plus discriminants sur les types de précipitations (pluie, neige ou grêle que les radars « en bande C ou S », constituant exclusivement jusqu’alors le réseau ARAMIS de Météo-France.

Il a utilisé les évaluations de précipitations faites avec ces nouveaux radars, ainsi qu’avec celui qui avait été installé par le CNRS depuis 2009 au mont Vial (Alpes maritimes), et ceux du réseau ARAMIS d’alors sur la zone concernée, complétés par des pluviomètres au sol. Ces évaluations sont utilisées dans des chaînes de traitement et permettent d’avertir aussi tôt que possible de l’imminence probable de risques naturels d’origine hydrométéorologiques. Pour les crues soudaines ou torrentielles, c’est la méthode AIGA qui a été mise en œuvre et testée dans ce type de fonctionnement.

Le dispositif a été complété par une plateforme pré-opérationnelle d’avertissement de ces risques.

[modifier] État d'avancement et déploiement opérationnel

A partir de novembre 2011, un groupe d’expérimentateurs représentatifs de futurs utilisateurs a testé les services cartographiques d’avertissement, mis en ligne sur cette plateforme. Le test a ensuite été élargi, dans le département des Alpes de Haute-Provence, au préfet et à ses services, ainsi qu’aux maires et aux services travaillant pour eux, ainsi qu’aux responsables d’infrastructures (Conseil départemental, notamment) et autres gestionnaires locaux du risque (comme le Service de Restauration des Terrains en Montagne de l’Office National des Forêts).

Il a débouché sur le déploiement opérationnel en 2016 de la plate-forme RHYTMME, plateforme Internet de services cartographiques pour le suivi en temps réel des pluies intenses et des aléas associés. Il a contribué à la mise au point du Service VIGICRUES FLASH, opérationnel depuis mars 2017 pour plus de 10 000 communes dans toutes les régions de métropole.

Pour en savoir plus :

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