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Système d'information géographique / SIG (HU) : Différence entre versions

De Wikibardig
(Intérêt des SIG en hydrologie)
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''<u>Traduction anglaise</u> : Geographic information system / GIS''
 
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<u>Dernière mise à jour</u> : 21/04/2022
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<u>Dernière mise à jour</u> : 11/11/2022
  
"''Système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et d'organiser, de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l'espace''" (Définition de la [https://www.sfpt.fr/ Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection], 1989).
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"''Système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et d'organiser, de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l'espace''" (Définition de la [https://www.sfpt.fr/ Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection], 1989) ; on utilise surtout le sigle SIG.
  
 
==Structure et contenu d'un SIG==
 
==Structure et contenu d'un SIG==
  
Dans un SIG, à chaque objet est attribué une fiche d’informations de type alphanumérique, donnant des informations qui le décrivent (nom, descriptif, historique, actualité,etc.). Ces objets peuvent être identifiés sous forme de points, d’arcs ou de lignes, et de polygones ou de surfaces. On peut y classer des thèmes sous forme de couches, qui sont affichables seuls ou superposés à d’autres (figure 1). Les SIG structurent ces catégories autour d’un référentiel, base géographique utilisant un système de coordonnées unique en 2, voire 3 dimensions si on doit utiliser l'altitude. Le recours à un référentiel est nécessaire pour garantir la bonne superposition des couches d'objets et pour échanger des données avec des partenaires.
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Dans un SIG, à chaque objet est attribué une fiche d’informations de type alphanumérique, donnant des informations qui le décrivent (nom, descriptif, historique, actualité, etc.). Ces objets peuvent être identifiés sous forme de points, d’arcs ou de lignes, et de polygones ou de surfaces. On peut y classer des thèmes sous forme de couches, qui sont affichables seuls ou superposés à d’autres (''figure 1''). Les SIG structurent ces catégories autour d’un référentiel, base géographique utilisant un système de coordonnées unique en 2, voire 3 dimensions si on doit utiliser l'altitude. Le recours à un référentiel est nécessaire pour garantir la bonne superposition des couches d'objets et pour échanger des données avec des partenaires.
  
  
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Les SIG sont de plus en plus utilisés pour construire les modèles hydrologiques ou pour réaliser les études : reconstitution des réseaux d'écoulement, définition des zones d'expansion des crues, découpage automatique ou semi-automatique des bassins versants, recherche de leurs caractéristiques (pente, coefficient de ruissellement, couverture végétale, etc.), nature des obligations réglementaires (zonage pluvial par exemple), etc.
 
Les SIG sont de plus en plus utilisés pour construire les modèles hydrologiques ou pour réaliser les études : reconstitution des réseaux d'écoulement, définition des zones d'expansion des crues, découpage automatique ou semi-automatique des bassins versants, recherche de leurs caractéristiques (pente, coefficient de ruissellement, couverture végétale, etc.), nature des obligations réglementaires (zonage pluvial par exemple), etc.
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Leur utilisation est en particulier indispensable dans le cas des [[Modèle distribué (HU)|modèles distribués]].
 
   
 
   
 
<u>Pour en savoir plus</u> :
 
<u>Pour en savoir plus</u> :

Version du 11 novembre 2022 à 11:48

Traduction anglaise : Geographic information system / GIS

Dernière mise à jour : 11/11/2022

"Système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler et d'organiser, de gérer, d'analyser et de combiner, d'élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l'espace" (Définition de la Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection, 1989) ; on utilise surtout le sigle SIG.

Structure et contenu d'un SIG

Dans un SIG, à chaque objet est attribué une fiche d’informations de type alphanumérique, donnant des informations qui le décrivent (nom, descriptif, historique, actualité, etc.). Ces objets peuvent être identifiés sous forme de points, d’arcs ou de lignes, et de polygones ou de surfaces. On peut y classer des thèmes sous forme de couches, qui sont affichables seuls ou superposés à d’autres (figure 1). Les SIG structurent ces catégories autour d’un référentiel, base géographique utilisant un système de coordonnées unique en 2, voire 3 dimensions si on doit utiliser l'altitude. Le recours à un référentiel est nécessaire pour garantir la bonne superposition des couches d'objets et pour échanger des données avec des partenaires.


Figure 1 : Exemples de couches dans un SIG ; Source : resources.arcgis.com

On distingue généralement trois grandes familles de référentiels géographiques en fonction de l'échelle utilisée :

  • grande échelle, incluant les levés à très grande échelle des collectivités locales : du 1 :2 500 au 1 :50 000 ;
  • moyenne échelle : du 1 :50 000 au 1 :200 000 ;
  • petite échelle (précision kilométrique) : 1 :200 000 au 1 :500 000.

La continuité de la localisation lors du changement d'échelle est nécessaire.

La science de l’information géographique, dénommée aussi géomatique, traite des concepts, des données de l’infrastructure spatiale, des méthodes, processus, technologies et applications des SIG. Elle est de plus en plus liée notamment à l’aménagement du territoire, l’étude de la biodiversité et des questions environnementales et sanitaires, la gestion des infrastructures et des réseaux.

Intérêt des SIG en hydrologie

Les SIG sont de plus en plus utilisés pour construire les modèles hydrologiques ou pour réaliser les études : reconstitution des réseaux d'écoulement, définition des zones d'expansion des crues, découpage automatique ou semi-automatique des bassins versants, recherche de leurs caractéristiques (pente, coefficient de ruissellement, couverture végétale, etc.), nature des obligations réglementaires (zonage pluvial par exemple), etc.

Leur utilisation est en particulier indispensable dans le cas des modèles distribués.

Pour en savoir plus :

Outils personnels