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Wikigeotech:Coefficient de capillarité : Différence entre versions

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=Les essais de références=
 
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La norme NF EN 1925(<ref>AFNOR, ., 1999</ref>) : « Méthodes d'essai pour pierres naturelles - Détermination du coefficient d'absorption d'eau par capillarité » de juillet 1999, décrit l’essai de référence pour déterminer le coefficient d’absorption des matériaux rocheux.<br />
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La norme NF EN 1925: « Méthodes d'essai pour pierres naturelles - Détermination du coefficient d'absorption d'eau par capillarité » de juillet 1999, décrit l’essai de référence pour déterminer le coefficient d’absorption des matériaux rocheux.<br />
 
Ce coefficient correspond à la prise de masse par unité de surface et de temps pour un échantillon donné. Il s’exprime donc en g.m<sup>-²</sup>.s<sup>-1</sup> Les échantillons doivent être préalablement séchés avant d’être immergé dans une frange d’eau de quelques millimètres. Un espace sous l’échantillon (à l’aide d’une pierre poreuse par exemple) doit être laissé pour une libre circulation du fluide et son imbibition.  
 
Ce coefficient correspond à la prise de masse par unité de surface et de temps pour un échantillon donné. Il s’exprime donc en g.m<sup>-²</sup>.s<sup>-1</sup> Les échantillons doivent être préalablement séchés avant d’être immergé dans une frange d’eau de quelques millimètres. Un espace sous l’échantillon (à l’aide d’une pierre poreuse par exemple) doit être laissé pour une libre circulation du fluide et son imbibition.  
 
Les échantillons normalisés peuvent être des cubes ou des cylindres d’élancement égal à 1. Des formats de 7 ou 5cm sont à privilégier, toutefois des élancements ou des diamètres différents peuvent être utilisés. Le paramètre important est d’avoir une surface plane et une géométrie mesurable pour déterminer une surface la plus précise possible.<br />
 
Les échantillons normalisés peuvent être des cubes ou des cylindres d’élancement égal à 1. Des formats de 7 ou 5cm sont à privilégier, toutefois des élancements ou des diamètres différents peuvent être utilisés. Le paramètre important est d’avoir une surface plane et une géométrie mesurable pour déterminer une surface la plus précise possible.<br />
Le suivi de la masse des échantillons est fait à des intervalles de temps de plus en plus espacer et s’arrêtent lorsque la masse cesse d’évoluer (fig 1). La durée de l’essai peut être de quelques heures à plusieurs pour atteindre la saturation en fonction du matériau testé.<br />
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Le suivi de la masse des échantillons est fait à des intervalles de temps de plus en plus espacer et s’arrêtent lorsque la masse cesse d’évoluer (fig 1). La durée de l’essai peut être de quelques heures à plusieurs pour atteindre la saturation en fonction du matériau testé.<br />
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[[File:courbe capillarité.png|800px|Figure 1 : courbe d'ascension capillaire de différentes roches sédimentaire]]
  
  

Version du 4 octobre 2022 à 16:51

Les essais de références

La norme NF EN 1925: « Méthodes d'essai pour pierres naturelles - Détermination du coefficient d'absorption d'eau par capillarité » de juillet 1999, décrit l’essai de référence pour déterminer le coefficient d’absorption des matériaux rocheux.
Ce coefficient correspond à la prise de masse par unité de surface et de temps pour un échantillon donné. Il s’exprime donc en g.m.s-1 Les échantillons doivent être préalablement séchés avant d’être immergé dans une frange d’eau de quelques millimètres. Un espace sous l’échantillon (à l’aide d’une pierre poreuse par exemple) doit être laissé pour une libre circulation du fluide et son imbibition. Les échantillons normalisés peuvent être des cubes ou des cylindres d’élancement égal à 1. Des formats de 7 ou 5cm sont à privilégier, toutefois des élancements ou des diamètres différents peuvent être utilisés. Le paramètre important est d’avoir une surface plane et une géométrie mesurable pour déterminer une surface la plus précise possible.
Le suivi de la masse des échantillons est fait à des intervalles de temps de plus en plus espacer et s’arrêtent lorsque la masse cesse d’évoluer (fig 1). La durée de l’essai peut être de quelques heures à plusieurs pour atteindre la saturation en fonction du matériau testé.
Figure 1 : courbe d'ascension capillaire de différentes roches sédimentaire


Applications

Le coefficient d’absorption capillaire permet d’apprécier de manière indirecte la porosité, la connectivité et le dimensionnement du réseau poreux. Il s’agit de suivre la prise de masse d’un échantillon dans une frange d’eau par succion capillaire. La prise de masse est conditionnée par le volume disponible (la porosité) et cette force de succion capillaire (dépendante des diamètres de pore). La succion ou tension superficielle correspond à la différence d’attraction à l’interface entre l’eau et la roche (dans notre cas). Ce différentiel d’énergie de surface crée une attraction de l’eau au sein de la porosité. C’est le principe de la paille. Le réseau de pore étant généralement fin, l’attraction se fera sur l’ensemble du réseau jusqu’à sa saturation, soit le volume de vide de l’échantillon, notre porosité.

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