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D'après le Larousse, un barrage est défini comme un obstacle artificiel au moyen duquel on crée une retenue d'eau, généralement en coupant un cours d'eau.

L'édition actuelle du registre des grands barrages compte 37 614 barrages (source CIGB - septembre 2012). La plupart ont été construits après 1950. Les caractéristiques nécessaires pour qu'un barrage figure dans cet inventaire sont définies dans la lettre circulaire 1 443 de la CIGB : un critère élémentaire est que la structure du barrage mesure au moins 15 m au-dessus de ses fondations. Les barrages de taille inférieure sont par ailleurs extrêmement nombreux dans le monde.

Les barrages représentent des enjeux économiques importants liés à leurs nombreux rôles : création de réserves d’eau pour l’irrigation, production d’hydro-électricité, alimentation en eau, alimentation des canaux de navigation, maîtrise des crues et soutien des étiages, création de plans d’eau pour les loisirs, la navigation, la décantation et/ou le stockage de résidus miniers ou industriels, régulation des rejets. Toutefois, en cas de rupture, ces ouvrages peuvent être des sources de danger pour leur environnement, les biens et les personnes. L’événement de rupture peut avoir deux origines différentes : d’une part, les événements extrêmes tels que crues et séismes peuvent provoquer une rupture brutale de l’ouvrage et d’autre part, la diminution de la fiabilité des composants peut entraîner, au cours du temps, une diminution de la sécurité des ouvrages et à terme la rupture. La diminution de la fiabilité des composants peut elle-même provenir de deux causes : des conditions de conception ou réalisation inappropriées et/ou l’occurrence, lors de la période de service, de phénomènes de dégradation tels que la fissuration du masque amont en béton, le colmatage des exutoires de drainage, le glissement des talus… (ICOLD, 1994).

Les barrages comptent parmi les constructions humaines les plus anciennes. Leur développement actuel coïncide avec les évolutions démographique et économique, qui imposent, dans la plupart des régions du globe, la construction de réservoirs de plus en plus grands, tant en hauteur qu'en longueur, afin d'assurer de manière continue et régulière les besoins en eau et en énergie des populations, des cultures et des industries. Il est désormais possible, grâce au développement des moyens de recherche et de calcul et aux progrès effectués par les méthodes d'exécution, de réaliser ces ouvrages importants plus rapidement, à moindre coût et avec plus de sécurité. Les grands principes de base sont toutefois restés les mêmes et la distinction entre les différents types de barrage (en béton ou en matériaux meubles) reste valable.

Les principaux types de barrages sont : 

*[[Wikibardig:Barrage Remblai|Barrage Remblai]]
*[[Wikibardig:Barrage poids|Barrage Poids]]
*[[Wikibardig: Barrage voûtes|Barrage Voutes]]
*[[Wikibardig:Barrage Contreforts Multi-Voûtes|Barrage Contreforts Multi-Voûtes]]
<!---Tableau – Construction des barrages français au cours des siècles
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! Nom  !! Département !! Type  !! Hauteur !! Longueur en m  !! Année d'achèvement !! Capacité de la retenue (1000 M3)  !! Superficie du réservoir (1000 M2)!! Commentaire !!
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| GLANUM || 13 || Voûte fine - Maçonnerie de pierre de taille || 13 ||   || 1 er siècle av JC ||   ||   || Un nouvel ouvrage fut construit en 1891 sur les fondations du barrage romain - Barrage des Peirou
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| SAINT FERREOL  || 31 || Remblai (terre ou enrochement)  || 32 || 786 || 1675 || 6370 || 670|| En service
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| STRASBOURG Vauban  || 67 || Poids ||   || 120 || 1686 1700 ||   || 11.270 || En service
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| la rive PINAY soulage  || 42 ||   ||   ||   || 1711  ||   ||  || 
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| CAROMB ou PATY  || 84 || Poids Mur épais en maçonnerie  || 20 || 60 || 1766  || 450 || 30||En service
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| LAMPY || 11 || Poids || 16,2 || 137 || 1782 || 1673 || 235|| En service
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| COUZON || 42 || Remblai mur central épais en maçonnerie, épaulé par 2 remblais  || 35 || 205 || 1811 || 1750 || 150 || En service
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| SAINT SATURNIN D'APT || 84 || Poids voûte || 10 ||   || 1835 ||   ||  || Désaffecté au vu des conclusions de la vérification de sa stabilité
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| CERCEY || 21 || Remblai (terre ou enrochement) || 13,8 || 1320 || 1836 || 3600 || 620|| En service
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|   PANTHIER || 21 || Remblai (terre ou enrochement || 14,3 || 1130 || 1836 || 8100 || 1040|| En service
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| GROSBOIS || 21 || Poids Contreforts || 22,3 || 550 || 1837 ou 1838 || 8000 || 900|| En service
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|  CHAZILLY || 21 || Poids || 22,5 || 415 || 1837 || 2200 || 430|| En service
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| KORONG || 22 || Poids || 13,2 || 100 || 1840 || 2300 || 680|| En service
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|  ETANG DE PIROT || 3 ||   ||   ||   || 1845 ||   ||  ||  
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| PONSEROT || 13 ||  Remblai (terre ou enrochement) || 20 ou 21 || 170 || 1850 || 2000 || 220|| En service
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| ZOLA || 13 || Poids Voûte || 36 || 66 || 1854 || 150 || 70|| 
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| GOUFFRE D'ENFER || 42 || Poids arqué || 53 || 102 || 1866 || 1105 || 80|| En service

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Pour en savoir plus sur l'histoire des barrages vous pouvez vous rendre sur le site du CFBR :
http://www.barrages-cfbr.eu/Histoire-13.html
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===Documentation disponible===
Les principaux guides techniques Cemagref (aujourd’hui Irstea) consacrés aux barrages sont téléchargeables sur les liens suivants :

[[File:Guide pour le diagnostic des barrages anciens (G. Degoutte, coordinateur) – 1992.pdf]]

[[File:Vieillissement et réhabilitation des petits barrages en terre (D. Lautrin) – 2002.pdf]]

[[File:La surveillance et l’entretien des petits barrages (P. Royet) – 2006.pdf]]

[[File:TECHNIQUE_DES_PETITS_BARRAGES_CHAP_1_2_3.pdf]]

[[File:TECHNIQUE DES PETITS BARRAGES CHAP 4 5 6 7.pdf]]

{{Auteur|NomAuteur=Irstea - RECOVER}}

[[Catégorie:Conception/Réalisation|{{PAGENAME}}]]