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Bouche d'égout (HU)

De Wikibardig

Traduction anglaise : Gully pot, Catchbasin

Dernière mise à jour : 03/01/2024

Élément du système d’assainissement permettant l'introduction des eaux de ruissellement ; on parle également de bouche d’engouffrement (figure 1).


Figure 1 : Bouche d'engouffrement ou bouche d'égout ; Crédit photo : Bernard Chocat.

Structure d'une bouche d'égout

Une bouche d'égout est constituée de trois parties (figure 2) :

  • l'avaloir, ouverture éventuellement munie d'une grille, située au niveau de la voirie, et destinée à permettre le passage de l'eau ; la grille permet de retenir en surface les solides grossiers tels que les grosses feuilles, les branches, les détritus divers, etc. ;
  • le puits, également appelé cunette, qui est soit à passage direct, soit à décantation ;
  • le branchement au collecteur.


Figure 2 : Schéma de principe d'une bouche d'égout ; Source : Référentiel des ouvrages d'assainissement du Grand Lyon.

  Les bouches d'égout peuvent être équipées de dispositifs destinés à piéger les polluants les plus visibles : grilles ou cloisons siphoïdes pour arrêter les flottants ; paniers ou chambres de tranquillisation pour arrêter les matériaux les plus grossiers. L'utilisation de ce type de dispositifs n'est cependant intéressante que si l'on a la certitude que leur entretien sera régulièrement et correctement réalisé. Dans le cas contraire ils peuvent s'avérer plutôt nuisibles au bon écoulement des eaux. Les bouches à décantation et/ou à cloison siphoïde peuvent jouer un rôle non négligeable dans la lutte contre l'ensablement des collecteurs, à la double condition d'avoir une conception et un dimensionnement optimisés, et d'assurer un curage fréquent des dépôts et des solides retenus.

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