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Temps de base (HU)

De Wikibardig

Traduction anglaise : Basetime

Dernière mise à jour : 27/09/2023

En hydrologie ce terme peut avoir deux sens différents. Il peut s’agir :

  • De la durée d’un hydrogramme unitaire correspondant à la réponse d’un bassin versant à une pluie de durée très courte par rapport au temps de concentration du bassin versant (en théorie impulsion de type Dirac, infiniment courte). Cette grandeur est utilisée pour calculer le débit de pointe dans certaines méthodes fondées sur la théorie de l’hydrogramme unitaire. Elle constitue en particulier, avec le temps de montée et le débit de pointe, l'un des facteurs principaux déterminant la forme de l’hydrogramme unitaire synthétique.
  • Au cours d'une crue, de la durée pendant laquelle le débit est significativement plus important qu'il ne l'est habituellement. Dans ce sens, le temps de base ($ t_b $ sur la figure 1) permet de borner l'hydrogramme de crue. C'est ce second sens qui est développé dans la suite de cet article.

temps de base d'une crue

La détermination correcte du temps de base est importante pour calculer le volume ruisselé et donc le coefficient de ruissellement d'une crue particulière, donnée nécessaire pour caractériser le bassin versant et modéliser son comportement. Le temps de base intervient en effet de deux façons :

  • d'une part pour limiter la durée de la crue,
  • et d'autre part pour évaluer le volume de base qui doit être déduit du volume écoulé pour calculer le volume ruisselé (figure 1).


Figure 1 : Temps de base d'un hydrogramme de crue ; Source : Rocha (2014).

Cette détermination n'est pas simple car il n'y a généralement pas de rupture nette dans la décroissance de l'hydrogramme. La limite entre la courbe de décrue et la courbe de tarissement est ainsi souvent compliquée à fixer.

Dans les systèmes naturels des écoulements retardés peuvent prolonger la crue sur des durées importantes. Ces écoulements retardés existent également dans les systèmes d’assainissement. Ils peuvent être dus à la vidange d'ouvrages de stockage ou à des infiltrations d’eau claire parasite. De plus, dans les réseaux unitaires, le débit de temps sec varie également au cours du temps ce qui rajoute une difficulté supplémentaire, du moins pour les petites crues.

Bibliographie :

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