Bouche d'égout (HU) : Différence entre versions
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− | À gauche : bouche d'égout avec décantation siphoïde | + | À gauche : bouche d'égout avec décantation siphoïde ;<br\> |
− | À droite : bouche sélective sans décantation. | + | À droite : bouche sélective sans décantation.<br\> |
Extrait du catalogue assainissement de Pont à Mousson | Extrait du catalogue assainissement de Pont à Mousson | ||
Version du 12 février 2020 à 11:42
Traduction anglaise : Gully pot, Catchbasin
Elément d'un système d’assainissement permettant l'introduction des eaux de ruissellement. On parle également de bouche d’engouffrement. Une bouche d'égout est constituée de trois parties :
- l'avaloir, ouverture éventuellement munie d'une grille, située au niveau de la voirie, et destinée à permettre le passage de l'eau. La grille permet de retenir en surface les solides grossiers tels que les grosses feuilles, les branches, les détritus divers, etc. ;
- le puits, également appelé cunette, qui est soit à passage direct, soit à décantation ;
- le branchement au collecteur.

À gauche : bouche d'égout avec décantation siphoïde ;
À droite : bouche sélective sans décantation.
Extrait du catalogue assainissement de Pont à Mousson
Les bouches d'égout peuvent être équipées de dispositifs
destinés à piéger les polluants les plus visibles : grilles ou cloisons siphoïdes pour
arrêter les flottants ;
paniers ou chambres de tranquillisation pour arrêter les matériaux les plus
grossiers. L'utilisation de ce type de dispositifs n'est cependant intéressante
que si l'on a la certitude que leur entretien sera régulièrement et
correctement réalisé. Dans le cas contraire ils peuvent s'avérer plutôt
nuisibles au bon écoulement des eaux. Les bouches
à décantation et/ou à cloison siphoïde peuvent jouer un
rôle non négligeable dans la lutte contre l'ensablement des collecteurs, à la
double condition d'avoir une conception et un dimensionnement optimisés, et
d'assurer un curage fréquent des dépôts et des solides retenus.
Voir : Gestion de l’ensablement.